Carte prévisionnelle Trek Full Nature

 
 

Infos

 

Du samedi 18 juillet au mercredi 5 août 2020

 

300 kilomètres entre Bagnères de Luchon et Bolquère sur le GR10, avec variante par les étangs du Picot et le refuge d l'étang Fourcat

6 à 9 heures de marche par jour pendant 19 jours

18 étapes de bivouac en haute altitude

 

ATTENTION, la mise à jour du site n'est pas encore tout à fait terminée !

Bonne lecture, et revenez d'ici quelques jours pour voir les mises à jour ;-))

 

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Samedi 18 juillet 2020

De Bagnères-de-Luchon (village d'Artigues) à la Cabane d'Artigues (cabane ou bivouac)

13,30 kilomètres - temps de marche prévu 6h

Bien arrivée le vendredi soir à Luchon, hébergée chez Pierre qui va faire une partie du trek en ma compagnie grâce au forum de co-équipiers sur le site Altituderando. De Luchon, on rejoint le village de Juzet de Luchon (altitude 633m), puis Sode (893m), puis Artigue (1220m). Pierre a trouvé une personne qui nous dépose ce samedi matin directement au village d'Artigue, ce qui nous fait gagner environ 3h de marche en partie sur route, nous permettant de repousser le premier bivouac plus proche de Fos. Depuis Artigue, arrivée à la cabane de Saunères 1h30 plus tard (1660m, fermée). Belle vue sur Luchon et le cirque de la Maladeta. Eau à 8 minutes vers l'est (indications sur le poteau devant la cabane).

Nous poursuivons en 1h vers la cabane de Peyrehitte (1947m), puis nous rejoignons le Col des Taons de Bacanère à 1976m via la piste en contrebas sur la gauche qui passe par un abreuvoir. L'eau est très ferrugineuse, nous la filtrons mais la couleur n'est pas très tentante. Nous rejoignons le col d'Esclot d'Aou à 2093m.

On longe un moment le tracé jaune sur la carte ci-dessus, ligne de crête qui correspond à la frontière avec l'Espagne. On plonge de l'autre côté du versant jusqu'à l'étang de Saint Béat (2h environ en tout) puis aux cabanes de Courraux (1586m - cheminée + eau) en 45'. D'autres marcheurs y sont installés pour la nuit, nous continuons dans la forêt 30' plus loin jusqu'à la cabane d'Artigues (1354m). Elle comporte une cheminée et une source d'eau est indiquée à 50m. Nous ne trouvons pas de source, mais il y a un torrent un peu plus loin dans la prairie (ne pas descendre dans la forêt) et nous pouvons nous ravitailler en eau claire. Voilà notre premier bivouac, nous y ferons un bon feu pour y chauffer la soupe, il y a du bois sec à profusion dans la forêt, et même quelques fraises des bois !

Le tracé des premières journées est donc à cheval sur les deux cartes prévisionnelles.

Dimanche 19 juillet 2020

De la cabane d'Artigues à la cabane d'Uls (bivouac)

23 kilomètres - temps de marche prévu 9h

Après la cabane d'Artigues, le GR coupe trois fois une piste forestière et le ruisseau, puis rejoint la crête de Sacaube avant de descendre en lacets en 2h jusqu'au fond de vallée, puis on arrive à Fos 45' plus tard en longeant le canal (540m, gîte possible). La descente est raide et longue dans la forêt, en 40 lacets comptés par Pierre. A noter que sur le fond de carte, il y a un tracé rouge qui marque le 2e chemin possible (ancien GR), en restant sur la piste puis en descendant dans le fond de vallée le long du ruisseau de la Batch.

Pause déjeuner à Fos au restaurant La Gentilommière, avec dépôt de pain et petite épicerie. Au cas où, le bivouac est autorisé sur l'emplacement de l'aire de jeu face à l'école, et il est possible d'en utiliser les sanitaires (wc et lavabo). Fontaines, lavoir. Rejoindre par la route Melles (725m) en 1h (auberge) fontaine, et 4 km plus loin en 1h30 bivouac possible au lieu-dit Labach (981m) là où la route se sépare en 2 chemins, prendre sur 500m celui qui descend au ruisseau de Maudan, eau, feu possible.

Par expérience de l'an dernier, lorsque le GR longe une route, il est assez fréquent de faire de l'auto-stop pour s'avancer de quelques kilomètres et retrouver vite un chemin plus sauvage. En ce début d'après-midi, il fait vraiment très chaud. J'ai la tête qui tourne et je n'hésite pas un instant à faire du stop. Un vacancier belge me prend peu avant Melles et m'emmène jusqu'au lieu-dit Labach de Melles. Hélas il n'a qu'une place libre dans la voiture, Pierre suivra la route goudronnée tandis que je me repose à l'ombre. Nous poursuivons jusqu'à la cabane d'Uls à 1868m (10 places et source) en 3h environ. La dernière montée avant la cabane est bien raide. Nous passerons la nuit à la cabane avec d'autres randonneurs.

 

Lundi 20 juillet 2020

De la cabane d'Uls à Eylie d'en Haut (bivouac)

12 kilomètres - temps de marche prévu 6h30

Nous rejoignons le Col d'Auéran à 2176m en 1 bonne heure de marche.

Le GR redescend sur la crête jusqu'au refuge de l'étang d'Araing à 1967m en 45 minutes. Eau. Gîte possible. On passe au pied du barrage (cabane avec cheminée sous le barrage) puis on remonte à droite jusqu'au col de la Serre d'Araing en 1h, avant de redescendre par le Sud-Est (bien suivre le GR) aux anciennes barraques des mines du Bentaillou (1900m) en 45'. On y trouve de l'eau, ainsi qu'un refuge non gardé (pas vérifié si ouvert ou fermé). Feu interdit. Bel endroit pour le pique-nique. Nous traînons un peu, mais le ciel se couvre très rapidement. Le tonnerre gronde alors que nous avons encore plus de 2h de descente assez raide de près de 900m de dénivelé sur 4 kms, jusqu'au gîte d'étape d'Eylie (980m).

L'orage éclate quand nous arrivons aux mines de la station de Rouge. On garde le moral et une bonne cadence de marche, malgré les pylones tout autour de nous et les câbles métalliques qui jonchent le sol de l'ancienne station. Oups ! Un éclair tombe à moins de 7 secondes du coup de tonnerre, tous aux abris ! La pluie s'invite. Nous gagnons la forêt rapidement pour nous abriter sous un frêne bien feuillu qui nous protégera pendant 30 minutes jusqu'à ce que la pluie cesse. Repas copieux (et vin !) au gîte pour nous réchauffer (sur réservation 05 61 96 14 00 / 06 75 59 22 96). Nous n'avions pas réservé mais les gérants nous ont bien accueillis. Bivouac 300m après le gîte d'étape d'Eylie près du ruisseau Le Lez, un peu sonore avec le torrent. Nous y retrouvons les jeunes avec qui nous avons bivouaqué la veille.

 

Mardi 21 juillet 2020

Du bivouac d'Eylie à la Cabane du Besset (cabane ou bivouac)

14 kilomètres (éventuellement - 4 kms) - temps de marche prévu 7h, éventuellement - 2h

Grosse journée, nous partons tôt. Eau au torrent juste après le bivouac à la passerelle d'Eylie.

Montée en 3 heures, assez raide par endroits, vers le col de l'Arech (1802m) en passant par l'abri de berger de Mont Ner (1660m, trop sommaire). Partage de figues avec des randonneuses bien sympathiques. Il y a d'énormes myrtilles partout et elles sont succulentes, dommage qu'on ne puisse rester davantage !

Une petite distraction et mon pied se met trop près du bord du chemine qui s'écroule... me voilà en position peu confortable. Petit rappel à l'ordre pour rester attentif et concentré sur le chemin !

A 250m au Nord du col, la cabane de Lasplanous peut servir d'abri, mais il n'y a pas d'eau (cheminée mais pas de bois autour). La Cabane de l'Arech (1640m) est 15 minutes plus loin, eau à 50m après la cabane. Suivre la piste. A droite, on quitte la piste pour plonger dans la pente en lacets jusqu'au ruisseau puis dans la forêt vers le fond de vallée. On rejoint la passerelle de Graouillès en 1h30. L'endroit est infesté de taons. 100m avant la passerelle, un chemin sur la droite pourrait nous conduire en 10' à la cabane de Graouillès (8 places et eau, feu possible), mais nous fuyons les taons à très vive allure.

3 cabanes vont se succéder jusqu'au Pla de Lalau. D'abord la cabane du Besset (1540m) peu après la sortie de la forêt, qu'on rejoint en 1h45 de grosse montée (sur 3kms).Eau. Nous y passons la nuit, toujours avec nos trois amis. C'est l'occasion de faire un petit feu de cheminée, et de griller quelques shamallows en l'honneur de la fête nationale belge ! Nous y rencontrons aussi Ronan, qui revient en courant une étape en arrière pour récupérer son téléphone oublié dans la cabane, puis repart aussitôt pour rejoindre la maison du Valier à la lampe frontale. Quelle énergie !

 

Mercredi 22 juillet 2020

De la Cabane du Besset à la Cabane d'Aouen (cabane ou bivouac)

13 kms - temps de marche prévu 7h15

Depuis la cabane du Besset, nous rejoignons au col la Cabane du Clos du Lac (1828m) en 1h (300m de dénivelé positif sur 1km). Restaurée récemment, il y a 8 places et un captage d'eau. Nous poursuivons au col, puis nous descendons pendant 45'. Nous aurions pu rester au creux du vallon, mais il n'y a pas de marquage et beaucoup de chemins empruntés par le bétail. Nous restons prudemment sur le tracé du GR pour atteindre la Cabane du Trapech du Milieu (1551m), en 2 parties, avec de l'eau (abreuvoir), puis un peu avant d'entrer dans la forêt, la petite cabane de l'Artigue, avec abreuvoir (peu de débit).

1h15 plus tard (600m de dénivelé négatif sur 3kms), on rejoint le Pla de Lalau et la maison du Valier (965m) pour notre déjeuner. Sources avant et après le parking. Gîte et repas possible sur réservation. Endroit fréquenté mais larges zones herbeuses et planes le long du ruisseau du Ribérot. Feu possible.

Un coca, un sandwiche, une pause et on repart ! ... on emprunte un très joli chemin le long du torrent et des cascades et on prolonge 2h30 jusqu'à la Cabane d'Aouen (650m dénivelé positif assez rude, 4 kms) Les fleurs ont des couleurs particulièrement resplendissantes en montagne. La cabane quant à elle se fond dans le paysage...

On croise le torrent en contrebas de la cabane. Pierre s'offre l'originalité d'une pause café 15 minutes avant d'arriver, alors qu'il fait incroyablement lourd et que l'orage s'annonce!

Heureusement nous arrivons à temps et parvenons à ouvrir la porte. La cabane est en deux parties, nous aurons chacun notre chambre ! Quelques minutes après notre arrivée l'orage éclate et nous sommes impressionnés par sa violence. Pierre lâche même un cri alors que la foudre tombe proche de nous simultanément au coup de tonnerre correspondant. Ouf! Que nous sommes soulagés d'être dans une cabane ! S'ensuit un spectacle féérique de nuées vaporeuses et de luminosités indescriptibles, jusqu'au retour du soleil comme s'il ne s'était rien passé !

 

Jeudi 23 juillet 2020

De la cabane d'Aouen au gîte d'Esbints (possibilité camping ou bivouac)

23 kms - temps de marche prévu 8h30 depuis la cabane d'Aouen

Nous n'avons pas trouvé la fontaine d'Aouen après la cabane, mais pris de l'eau au torrent en contre-bas. Ce jeudi, la journée commence par une montée de 200m de dénivelé positif jusqu'au col de Laziès en 2h. Nous y trouvons quelques chevaux en liberté (race Mérens).

1h20 après le col on rejoint l'étang d'Ayès en bavardant avec Julien, un randonneur tout sourire qui nous explique son plaisir de se coucher sur un rocher chaud au sortir de la baignade dans le lac. Il faut apprendre à profiter des bonheurs simples !

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Un plouf rapide et rafraîchissant dans le lac... au bord duquel nous rencontrons Loes, une randonneuse belge qui fait le GR en entier et en solo depuis Hendaye. Nous la suivrons quelques jours, mais elle marche bien plus vite que nous ! Elle nous a bien fait rire avec ses cacachouettes (cacahuètes) !

Nous oublions de reprendre de l'eau, 40' plus tard nous passons la cabane du Clot d'Eliet en contrebas du GR (1700m - 6 places, pas d'eau, pas de bois à proximité).

En 1h15 on descend au col de la Core où on croise la route D17. En descendant, je bavarde avec un couple de randonneurs qui nous donneront ce qui leur reste d'eau, et feront aussi un don sur la cagnotte Laurette Fugain ! C'est chouette ! On aurait pu faire de l'auto-stop vers Seix pour un ravitaillement et loger au camping, mais on poursuit la descente 30' pour atteindre la cabane de Tariolle (1192m, bien aménagée, cheminée, bois, ruisseau à 10' en remontant la piste forestière après les granges du Goulet).

Pause pour laisser passer une averse, et Loes qui avance sous la pluie avec son grand poncho, puis nous la rejoignons 1h plus tard au gîte d'étape d'Esbintz, un endroit merveilleux tenu par Adeline, une jeune femme admirable. Aire de bivouac gratuite, repas (alors que nous n'avions pas réservé) douche et ravitaillement. Tout fonctionne sur la confiance. On laisse dans une tirelire le montant de ce qu'on emporte comme ravitaillement + libre appréciation pour la douche. On peut cuisiner et manger dans le gîte sans obligation de consommer. Cet esprit non-commercial est si rare que cela nous touche énormément.

Nous installons notre bivouac au gîte, avec Loes, et aussi un randonneur et sa mère (Sylvain et Hélène) qui font le GR en entier comme Loes et seront bientôt rejoints par 2 amies pour former "le quatuor". Le repas servi par Adeline est absolument délicieux et copieux. Tout est fait maison avec les produits du jardin et de la ferme qu'elle tient avec son mari Mathias. Elle fait aussi des glaces maison, c'est un endroit que je recommande fortement à tous les GR'distes !

Vendredi 24 juillet 2020

Du gîte d'Esbintz à la Cabane d'Aula (cabane ou bivouac) - photo à lire de droite à gauche car on repart vers l'Ouest !

13 kms - temps de marche prévu 5h

Du gîte d'Esbintz, on passe Aunac puis par la piste en direction d'Estours via Couflens de Betmajou, le long du ruisseau de l'Estours. Un doudou perdu ? ou un peu d'humour ???

On rejoint la cascade de Bibet (940m) puis la cabane forestière de l'Artigue (1053m - fermée, abri en ruines à côté), et la cascade d'Arcouzan (1086m) pour la pause déjeuner un peu tardive mais quel bel endroit !

et enfin la cabane d'Aula (1546m), restaurée en 2019 par l'association les Amis Gr'distes. Source avant la cabane. A la cabane d'Aula, on retrouve d'autres marcheurs et on partage le repas. J'ai apporté des chips, Loes partage ses cacachouettes et du fromage. Julien, qui a fait le détour pour se ravitailler et loger à Seix, a aussi ramassé du bois. Il partage un mémorable morceau d'entrecôté grillée au feu de bois ! Et notre quatuor partage un rafraîchissant melon. Quel plaisir toutes ces rencontres ! Nous retrouvons aussi Ronan (téléphone oublié) et son père Eric, qui alternera avec moi quelques ronflements durant la nuit... désolée les gars, c'est la première nuit où j'ai réussi à bien dormir !

Samedi 25 juillet 2020

De la Cabane d'Aula au camping de St Lizier d'Ustou(camping ou bivouac)

22 kms - temps de marche prévu

 

Les vues sur le Mont Valier sont somptueuses au-dessus de la mer de nuages.

 

 

Nous choisissons de quitter le GR pour éviter une bonne montée de 350m de dénivelé jusqu'à l'étang d'Arreau (cabane qui semble fermée?, 1895m) pendant 1h45. Nous suivons un tracé jaune qui part devant la cabane d'Aula, pas toujours très bien défini, sur un sentier penché qui nous fatigue les chevilles. Puis finalement nous devons quand même rejoindre un col avec une montée très forte et glissante, je regrette bien ce soi-disant raccourci qui n'en est pas un, et qui m'a demandé beaucoup trop d'efforts.

Nous redescendons de l'autre côté du col, puis sur d'anciennes pistes au Col de Pause (1523m) en 45'.

Faup, Angouls puis Couflens (712m) en 2h (12kms d'Aula à Couflens, 4h30). Que c'est long cette route sous le soleil ! Nous retrouvons le Quatuor juste avant Couflens, où nous pique-niquons bien tard à l'ancien lavoir.

Nous remontons par Rouzé (951m, gîte d'étape). Le chemin est marqué par le passage des troupeaux dans la boue, il est donc infesté de taons et on grimpe rapidement malgré la chaleur du début d'après-midi. Le lavoir avant le gîte de Rouzé nous rafraîchit, mais on enchaîne jusqu'au col de la Serre du Cot (1549m) en 2h40 (petit abri du Tuc en cas de replis, 250m plein Sud du col, semble parfois fermé ? 2 captages d'eau à 200m).

1h après le col se trouve une possibilité de bivouac au Crouzillou (978m, prairies, ruisseau), nous arrivons fourbus vers 21h au camping de St Lizier d'Ustou (746m). L'Epicerie Vival à l'entrée du camping municipal est fermée. Quelle déception pour tous les randonneurs ! C'est raté pour le ravitaillement, mais on mange tout de même de bonnes lasagnes au restaurant !

 

DOUCHE. Prochain vrai ravitaillement dans 2 jours. 10,3 km depuis Couflens, 4h20

Dimanche 26 juillet 2020

De St Lizier d'Ustou à l'étang de Guzet (bivouac) (bivouac)

kms - temps de marche prévu 8h

Atteindre le col d'Escots (1626m) en 3h30 (900m de dénivelé positif).

 

 

On en profite pour manger au Restaurant d'altitude puis on redescend à la cascade du Fouillet (1321m) 1h30 plus loin. La descente se fait dans de gros blocs rocheux, c'est assez fatiguant. La cascade n'est pas impressionnante à cette saison, ou bien elle est éloignée du sentier ? Le torrent est bien joli. La forêt nous surprend parfois, mais ouf ! Ce n'est pas un ours !

En cas de mauvais temps, replis possible à la cabane de Bazets (1,2 km hors GR vers le Nord + 50').

Nous poursuivons. Il nous faut traverser une vingtaine de mètres dans un cloaque boueux et assez profond par endroit. J'aurais dû prendre le temps de chercher une déviation. Trop tard. Le torrent juste après permet de rincer les chaussures et pantalons mais tout est trempé. Nous grimpons 1h jusqu'au Lac de Guzet pour le bivouac (1482m). L'endroit a peu d'emplacements plats, ils sont déjà pris. Nous trouvons de la place mais le sol est très humide, ce qui augmente la sensation de froid. Nuit pénible. J'aurais dû déplier ma couverture de survie sous la tente pour une meilleure isolation, je n'y ai pas pensé.

Lundi 27 juillet 2020

De l'étang de Guzet au refuge de Bassiès (gîte ou bivouac)

kms - temps de marche prévu 8h30

Nous quittons le lac de Guzet après une assez mauvaise nuit. Nous passons devant la cabane de Guzettou (restaurée, mais rongeurs ?). Eau dans le torrent du Fontarech.

Nous rejoignons la Cascade d'Ars en 1h (longue descente dans de gros blocs rocheux), le Pas d'enfer (1h de plus) et le Pont de la Mouline. Un bivouac serait possible à hauteur de la passerelle de la Sagette (845m) mais nous devons nous ravitailler à Aulus-les-Bains..

La descente est longue, éprouvante pour les genoux. On croise de plus en plus de monde montant dans l'autre sens à la cascade depuis Aulus-les-Bains. Quitter le GR pour rejoindre Aulus-les-Bains (783m, 1km hors GR) pour RAVITAILLEMENT à l'épicerie Petit Marché U (ouvert de 8h30 à 13h suite au Covid 19). On aurait pu retirer de l'argent liquide au Tabac Presse en face de l'épicerie, mais uniquement pour les titulaires d'un compte au Crédit Agricole. On ravitaille plus que de raison, puis on retrouve notre Quatuor pour le pique-nique. Chips, coca, fruits, yaourts, gâteaux, chocolat, etc... rien de très équilibré mais ça nous remonte bien le niveau de calories ! Prochain ravitaillement dans 4 jours.

Bon... à noter aussi qu'il y avait des Thermes à Aulus les Bains... Ils proposent un soin spécial randonneurs avec un massage décontractant musculaire de 30' pour 35€, accès à l'espace aqua-détente compris... (mais ce dernier n'ouvre qu'à 15h30... donc après, on est cuit !) Alors on continue sans goûter à ce plaisir-là.

Aujourd'hui, c'est canicule. Il fait 36°C à Aulus-les-Bains. Au lieu de rejoindre en 2h le plateau de Coumebière (1401m, eau), on fait du stop jusque-là puis 1h20 plus tard on arrive au Port de Saleix après une montée très chaude mais pas trop raide (1795m, pas d'eau). On rencontre aussi 3 jeunes marcheuses qu'on retrouvera plus tard au Plateau de Beille.

On rejoint en 2h le refuge de Bassiès. Gîte et repas possibles, pour nous ce sera bivouac dans un enclos rendu obligatoire car l'endroit est classé réserve naturelle (payant 3€ par tente).

 

La journée a été chaude et longue. La nuit va être mémorable. Premier orage vers 23h30, deuxième orage vers 4h du matin... Holala, c'était intense et effrayant. Je me suis accrochée autant que possible à ma toile de tente de peur qu'elle ne se déchire dans le vent. La pluie faisait un vacarme énorme et c'était bon de faire le tour des tentes après la tempête pour s'assurer du moral des troupes. On s'en est bien tiré, mais on n'a pas envie de revivre ça !

Mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 et vendredi 31 juillet 2020

Du refuge de Bassiès à la Cabane de Courtal Marti, en 3 étapes via les étangs du Picot (bivouac puis gîte)

La réserve naturelle de protection des espaces humides est bien jolie. On y trouve aussi beaucoup de myrtilles et le sentier est très agréable.

La descente ensuite est assez longue dans les rochers. A la fin, on marche sur une ancienne conduite d'eau. C'est long, mais c'est plat et de très faible pente. On y pique-nique pour faire une pause. On rejoint le gîte d'étape de Marc, puis le gîte d'étape de Mounicou (1094m) en 3h30. Glace et ravitaillement en pain.

Les propriétaires du gîte "chez Nini" sont adorables. Nous avons choisi de prendre la variante du GR10 par les étangs du Picot, et non le tracé rouge du GR10 traditionnel vers le ruisseau d'Arties, la centrale de Pradières, le barrage d'Izcourt, Goulier puis le Petit Gîte de Siguer (762m) à 4h30 via le col d'Esquerrus, le col de Grail (1489m) et Lercoul (1127m).

Par rapport à la carte ci-dessus, ne pas suivre le tracé rouge mais les épingles "repères" Soulcem, Picot, Fourcat, Goueille, Gnioure, Bouychet)

Le GRT62 suit la petite route jusqu'au barrage du Soulcem, mais un charmant monsieur qui revenait du barrage nous propose de nous y remonter en voiture ! C'est génial, ça nous économise 8 kms en bord de route, près de 2h). En plus, il nous dépose au bout du barrage, là où le soleil est resplendissant, alors qu'à Mounicou et jusqu'au début du barrage, on aurait été dans un épais brouillard froid et humide.

Nous arrivons assez tôt à notre bivouac au barrage, nous aurons bien besoin de toutes nos forces pour l'étape de demain !

Mercredi : nous remontons les 2kms vers le barrage, pour prendre la variante du massif du Picot.

Le début du chemin après le barrage est quasiment plat, mais arrivé au torrent, c'est une rude montée qui nous attend, très raide et vent de face jusqu'au premier étang du Picot. Il faut s'aider des mains par endroits pour passer entre les rochers.

On arrive enfin au premier lac, assez petit. On reprend la montée sur la même lancée. C'est tout aussi raide et rocailleux, mais tout de même moins long pour arriver au 2e lac, récompensés par de bonnes myrtilles. Toujours dans les blocs rocheux nous gagnons le 3e lac puis enfin le 4e, plus minéral. Les paysages sont somptueux, on voit tous les massifs alentours et on prend conscience du chemin déjà parcouru pour arriver ici. On se raidit physiquement car c'est assez dur, mais on s'ouvre l'esprit car les horizons sont si vastes.

On en a plein les jambes, mais c'est loin d'être fini. J'ignorais que pour passer le col, il faudrait se saisir de mains courantes en acier pour passer des endroits très escarpés. Je saisis la première main courante, mais ça glisse et les prises sont vraiment trop éloignées pour moi... je ne passe pas ! Pierre se lance et y parvient. Il laisse son sac à dos en haut et redescend chercher le mien, ouf ! Cette fois c'est bon, je passe ! Merci Pierre ! Plus haut, il y a encore une série de trois mains courantes, mais cette fois elles sont gainées de plastique et là je passe sans difficulté avec le sac à dos. Autant dire qu'on n'a pas pensé à prendre des photos !

On n'est plus tout à fait dans de la simple randonnée. La moindre distraction rendrait les choses dangereuses, alors on est très concentrés. Pour rejoindre le Refuge de l'étang Fourcat, il va nous falloir encore descendre dans un vallon tout en pierrier, traverser un névé, remonter de l'autre côté jusqu'à un col. Nous sommes physiquement fatigués. On fait une pause au col à plus de 2600m d'altitude, et j'explique à Pierre que mon défi personnel était d'arriver ici précisément, en haut de cette montagne qui me paraît si ressemblante au dessin que j'avais fait pour Rémi, mon petit élève de Ventabren qui est décédé en 2002 de la leucémie, à l'âge de 8 ans. Je pense aux enfants qui se battent chaque jour contre la maladie. Au moment où je dis à Pierre qu'il ne manque que les oiseaux par rapport au dessin que j'avais fait pour Rémi, un énorme gypaëte barbu surgit juste au-dessus de nous. Il tourne quelques fois en planant majestueusement devant nous dans l'immensité du ciel, puis disparaît comme il était venu.

Je suis saisie par cette incroyable ressemblance avec mon dessin. Par cette apparition, symbole de liberté absolue, je ressens une vibration intense et une vive émotion !

Tu es libre, Rémi !

Nous entamons la descente vers le Refuge des étangs Fourcat. En faisant cette variante en une seule étape, nous avons été aujourd'hui jusqu'au bout de nos forces. La demi-pension au Refuge s'impose. On se régale, on échange avec les autres randonneurs, on passe une bonne nuit. Le gardien du Refuge nous accueille avec sympathie et professionnalisme. Il va même participer à la cagnotte Laurette Fugain. Merci Guillaume ! Bravo pour ta passion pour la montagne !

Jeudi, après une petite erreur de chemin, nous revenons sur la variante GRT64 vers l'étang de la Goueille (2393m - 1h) puis après une longue (très longue) descente très buccolique en pente douce, nous atteignons l'étang de Gnioure (1832m).

Il faut encore un long moment pour le longer et arriver aux barraquements d'EDF. Des ouvriers y travaillent sur un toit sous un soleil de plomb. Un autre travaille à la stabilisation d'une source un peu plus loin au bord du GR. Ca tombe bien parce qu'on n'a plus une goutte d'eau ! La source captée sera toujours accessible aux randonneurs du GR10 et elle sera bien abritée. Chapeau bas messieurs, travailler dans ces conditions ! Emmenés là par hélicoptère pour y travailler du lundi au vendredi, et devant redescendre à pied (4h de marche) en cas de brouillard... Bravo vous faites un incroyable job ! Nous bivouaquons peu après le passage du col, près d'une petite mare et d'un orris en ruine. L'endroit est sauvage à souhait.

Vendredi : Après l'apparition du soleil, nous entamons la desente vers Siguer.

Nous passons devant la cabane d'Auruzan (ouverte mais occupée par un berger) et poursuivons le GRT64 jusqu'au croisement avec le GRT65, puis nous prenons à gauche et rejoindre la route saisonnière de Siguer au lieu-dit Bouychet (depuis l'étang de Gnioure 9kms jusqu'au Bouychet). Au parking, un monsieur accepte de nous descendre en voiture (9kms sur la D224) jusqu'à l'accueil pour randonneurs de Siguer. Encore une petite variable d'ajustement pour éviter cette portion de route jusqu'à Siguer, qui nous permet d'y arriver pour le repas de midi et nous reposer à l'ombre. C'est encore la canicule aujourd'hui, on ne peut pas repartir avec cette chaleur. Cet accueil randonneur est organisé par la Mairie de Siguer et est entièrement gratuit. Couchage, douche chaude, WC, grande table, micro-ondes, vaisselle à disposition, prises pour charger les batteries, fil à linge pour faire sécher la lessive faite à l'eau chaude dans l'évier... Un endroit incroyable et à nouveau non-commercial qui fait le bonheur de tous les randonneurs passant par là. Merci à la Commune de Siguer.

Il est aussi possible de se ravitailler grâce à une dame qui met à disposition tout un tas de choses dans son garage, encore une fois basé sur la confiance en payant dans une tire-lire. Il y a de tout, y compris boissons fraîches, fruits et légumes, et même des glaces ! Nous bavardons avec Xavier, qui part dans la grosse chaleur mais que nous retrouverons dans 2 jours. Nous, on attend 16h pour partir.

On passe par le village de Gesties, ça grimpe fort (984m) ! Devant la jolie fontaine, c'est l'occasion d'interviewer le Maire rencontré par hasard. Il partage avec nous l'importance du GR et des autres randonnées pour sa commune et la région. Nous enchaînons avec le col de Gamel (1392m), le Pla de Montcamp (1902m) et le col du Sasc en 4h (1798m, attention cabane fermée, bivouac très exposé). Un énorme troupeau de vaches parcourt les prairies, ainsi que des chevaux.

On atteint 1,7 km plus loin la cabane en contrebas de la bergerie de Courtal Marti (1805m). Je discute avec les jeunes qui remplacent le berger pour le week-end et j'achète du fromage de chèvre. Ils m'offrent du pain, un vrai délice. Quelle journée encore aujourd'hui ! Bivouac autour de la cabane.

Samedi 1er août 2020

De la Cabane de Courtal Marti au Plateau de Beille (cabane)

10 kms - temps de marche prévu 5h

Prendre de l'eau au ruisseau en descendant à la cabane de Balledreyt (1598m), rénovée et ravitaillée par "esprit scout" paiement sur place prévoir monnaie. Cheminée. 1h depuis le col. Rejoindre en 30' la Jasse de Sirbal (1362m)

Atteindre le col de Sirmont (1693m, en 1h15) et redescendre à la cabane des Clarans en 1h40 (1093m - fermée). En chemin, j'ai trouvé un très beau cèpe. Après la cabane, la montée est raide et me paraît interminable. 2h30 plus tard se trouve la cabane d'Artaran où on retrouve deux marcheuses rencontrées quelques jours plus tôt (1694m - pas d'eau, source avant la jasse d'Artaran), puis 30' après le Plateau de Beille (1787m). La fin se fait dans le brouillard, on a l'impression d'avoir perdu 20 degrés en une demi-heure. Pierre termine ses 15 jours de rando ici et trouve une famille qui le redescend à Foix où il trouvera trains et bus pour rejoindre Luchon.

Vu la météo, on n'ira pas plus loin aujourd'hui. Dans le brouillard et la fraîcheur, nous nous installons avec Xavier à côté du campement Angaka (esprit nordique) derrière le resto du Plateau de Beille. Encore un endroit à recommander. On peut y prendre une douche moyennant 3€, mais on peut aussi y bivouaquer pour 10€ dans ce cas on dispose d'une petite cuisine. Il est aussi possible de s'installer dans une cabane, un tipi ou une yourthe pour 17€ la nuit, option prise par la 3e marcheuse du groupe des filles, qui partagera avec Xavier et moi une très bonne soupe aux champignons agrémentée du cèpe trouvé le matin même. Le ravitaillement est possible et bien achalandé, là encore basé sur la confiance, on paye dans une tire-lire.

Dimanche 2 août 2020

Du plateau de Beille au Refuge du Ruhle (bivouac)

18 kms - temps de marche prévu 7h

Longue piste montant pendant 2h en pente douce vers le col des Finestres (1966m) puis 50' plus tard, le col de la Didorte (2093m).

Bivouac possible entre les deux cols, environ 30' après les Finestres, cabane des Genibres (éventuellement fermée, pas vérifié) mais source annoncée à 10 mètres (pas vu).

Je reprends la montée vers le col de Didorte (2093m), puis le col de Terre Nègre ( 2302m). Le sentier longe la crête et est un peu technique par endroits.

Arrivée en 2h30 au Refuge de Ruhle (2190m) dans le brouillard. Beaucoup de monde. Les trois filles vont y loger. On part plus loin avec Xavier pour bivouaquer à l'étang bleu, que nous ne trouverons jamais à cause du brouillard. Alors on revient un peu sur nos pas pour trouver du plat au bord d'un petit lac plus haut. La nuit sera humide et très froide.

Lundi 3 août 2020

Du refuge du Rhule à Mérens-les-Vals (camping ou bivouac)

19 kms - temps de marche prévu 8h

On a déjà parcouru 1h hier jusqu'au lac du bivouac.A quelques minutes, Il est bien là ce matin, l'étang bleu que nous ne trouvions pas hier..!

 

Il reste environ 1h30 pour rejoindre la crête de la Lhasse (2429m), puis 3h15 pour arriver à Mérens-les-Vals (1100m) après une belle descente ! En chemin, je discute avec Thomas, qui a pris les devants de son groupe en partant plus tôt du refuge de Rhule. Ils sont 5, tous rencontrés en cours de GR10, qui ont décidé de faire finalement le chemin ensemble.

Je mange au resto situé dans l'ancienne gare, ils proposent aussi un ravitaillement bien fourni.

Il y a aussi un restaurant gîte à la ferme-auberge du Nabre, et une épicerie au camping 2 kms hors GR10.

Mais je suis bien attirée par les vasques d'eau chaude naturelle en accès libre 1h plus loin le long du GR... je décide d'y passer l'après-midi et malgré le monde, ça me fait un bien fou!

J'enchaîne sans difficulté la montée qui suit jusqu'à mon bivouac 1 heure plus tard. Endroit idéal, le torrent est à côté et un peu bruyant, mais il y a une place toute prête pour un bon feu et du bois à profusion. La nuit sera fraîche...

Mardi 4 août 2020

De Mérens-les-Vals à la Cabane de Rouzet (bivouac)

9,5 kms - temps de marche prévu 6h30

1h de marche environ pour rejoindre l'étang de l'Estagnas (2068m feu possible), Thomas et son groupe de 4 marcheurs me rattrapent. Ils m'apprennent que Loes, la randonneuse belge rencontrée en début du trek (avec ses cacachouettes) qui faisait le GR10 en entier en solo, a dû s'arrêter il y a deux jours à Mérens-les-Vals. Terrassée par une bactérie dans de l'eau non-filtrée, elle a rejoint la Belgique, certainement le coeur gros. Cacapaschouette pour elle...

1h30 plus tard j'arrive au Col des Bésines (2349m) et 40' plus tard au refuge des Bésines où je prends le repas avec deux jeunes cousin/cousine, aire de bivouac à côté, possibilité de DOUCHE à prix raisonnable) Autre possibilité de bivouac 20' plus loin à l'étang des Bésines mais il est trop tôt pour s'arrêter. Je rejoins en 1h30 le col de Coma d'Anyell (2490m) battu par les vents, et une bonne heure plus tard l'étang de Lanoux et la cabane de Rouzet (2269m) dans laquelle je dormirai ce soir. Il va faire très froid à cette altitude, la cabane me fera gagner quelques degrés.

Mercredi 5 août 2020

De la Cabane du Rouzet à Bolquères (bivouac)

14 kms - temps de marche 7h/8h

Un dernier col élevé à 2490m est rejoint en 40': le col du Portela de la Grava. En montant, je croise un loup solitaire qui file rapidement en me voyant. 30' plus tard je bavarde avec un pêcheur au lac d'Estanyol (2295m). La desente est agréable et devient plus méditérrannéenne. 1h plus tard se trouve la zone de bivouac du ruisseau de la Têt (2080m), feu possible, bois ok, moins de monde qu'au lac des Bouillouses (2005m) qui est 30' plus loin où on peut bivouaquer aussi, mais où on ne peut pas faire de feu.

Je longe le lac des Bouillouses, on y croise beaucoup de touristes. Je traverse le barrage et je mange au resto. Un coca, une portion de frites pas terribles, et une glace qui fera l'affaire. Je retrouve les garçon du Club des Cinq, qui ont fait l'ascension du Pic Carlit. On poursuit ensemble 30' jusqu'à l'étang de la Pradella (1960m, cabane pas propre) puis jusqu'à Bolquère, 5 kms plus loin sur une piste qui nous paraît assez longue.

Nous arrivons à Bolquère où nous retrouvons à l'épicerie les 2 filles du groupe. Mon trek se termine par un lâcher de ballon Laurette Fugain, sous leurs applaudissements !

Pour l'anecdote.... JEUDI 6 août.

Après avoir retrouvé ma famille hier soir à Bolquère et visité ce jour la forteresse de Mont-Louis, nous repassons devant l'épicerie de Bolquère, le rdv des GRdistes !. Quel plaisir de retrouver Sylvain et sa maman Hélène qui arrivent à l'instant. Leurs amies sont reparties, mais eux quatre ont aussi fait la variante des lacs du Picot (ils ont bivouaqué au 3e lac), le refuge Fourcat, pour redescendre plutôt par le barrage d'Izourt. Tandis que nous ferons demain les Gorges de Calança, ils poursuivrons le GR en direction du Canigou puis de Banyuls. Bonne route les amis ! Bonne route aussi au Club des Cinq et aux autres Grdistes éparpillés sur le chemin !

C'est le samedi 8 août, à l'Abbaye St Martin du Canigou et à l'église de son village, que je terminerai l'aventure Trek Fullnature 2020, en déposant le ballon de l'Association Laurette Fugain et les noms de tous les donateurs qui ont permis de réunir 3490€ pour acheter du matériel sportif pour les enfants soignés de la leucémie et autres cancers. Merci pour tous ces soutiens !

Je vous invite à lire la conclusion du Trek Fullnature 2020 dans l'onglet "BILAN". Vous pouvez aussi me contacter via l'onglet "CONTACT" pour obtenir le lien de téléchargement de la vidéo.